Une publicité présente une femme au regard songeur, devant son écran. Le texte invite le lecteur à réclamer son espace numérique, et à apprendre comment réagir aux attaques de trolls dont il pourrait être témoin sur le web. Cette campagne, qui a peut-être gagné votre fil d’actualité, présente un webinaire de la Fondation canadienne des Femmes sur le harcèlement des femmes en ligne.
Mais c’est qui, la Fondation canadienne des Femmes?
En anglais la Canadian Women’s Foundation, la fondation publique existe depuis 1991 et soutien de nombreux projets et organismes qui reflètent la diversité des femmes. L’inclusion en matière de genre, y compris les expériences trans, est affichée fièrement dans leurs communications.
Pourquoi un webinaire sur les trolls?
C’est un des volets de leur projet sur le cyberharcèlement des femmes en ligne, laquelle initiative est financée par le gouvernement canadien. L’autre partie du projet est un rapport très complet sur le harcèlement des femmes en ligne, où ne passe pas sous le radar l’expérience de la diversité du genre, des personnes trans et des minorités raciales.
Le rapport « lutter contre la violence numérique fondée sur le genre » existe aussi en version abrégée, idéal pour un passage en revue rapide.
Comment participer au webinaire « Reclaim your digital space »?
Le webinaire est annoncé en version française, mais les inscriptions sont indisponibles au moment de rédiger cet article. Par contre, il est possible de s’inscrire à la version anglaise, il suffit de mettre le site en anglais.
Le cyberharcèlement ne devrait laisser personne indifférent
Les recherches de la Fondation canadienne des Femmes nous apprennent des faits troublants.
- 61 % des femmes et des personnes de la diversité de genre au Canada ont été confrontées à la cyberviolence, contre 53 % de la population générale.
- Plus de 50 % des femmes et des personnes de la diversité de genre réduisent leur présence en ligne ou s’autocensurent pour éviter la violence.
- 88 % des organismes œuvrant pour l’égalité des genres reçoivent des menaces en ligne.
J’ai fait une suggestion de lecture sur l’histoire des femmes sur le web, en particulier leur mauvais traitement dans les résultats de moteurs de recherche, sur mon compte Instagram.